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Conseils de base pour apprendre à son enfant le pot

N'y pensez pas avant des 18 mois. S'il a 2 ans, c'est encore mieux. Et avant de penser lui apprendre le pot, attendez que votre enfant soit très assuré dans sa marche et à l'aise dans son langage. En général, on dit que l'enfant n'est pas mûr - sur le plan psychomoteur - pour acquérir la propreté, tant qu'il ne maîtrise pas la montée et la descente des escaliers. Même s'il est pratique et valorisant d'avoir un enfant propre "très, très tôt", un apprentissage trop précoce aboutit souvent à un résultat inverse à celui recherché. Oe vôtre, 3 ans passé, ne semble s'intéresser que de très loin à la question? Ne paniquez pas : il y arrivera de toute façon.

Dissociez la propreté la journée de la propreté la nuit (ou à la sieste) qui viendra d'elle-même, mais dans un deuxième temps. L'enfant ne peut raisonnablement tout faire à la fois.

Phase 1 : Le pot

Placez un pot dans les toilettes. Assurez-vous qu'il peut y accéder facilement. Verbalisez l'opération : "Ce pot sert à faire tes besoins" (à adapter en fonction du vocabulaire maison). Et évitez qu'il le transporte dans toutes les pièces de la maison. Expliquez-lui : "On le laisse dans les toilettes". Plus tard, quand il commencera à dormir sans couches, vous pourrez lui permettre de garder son pot près de lui la nuit. Mais il n'y est pas encore.

Repérez les moments de la journée où il salit ses couches. Incitez-le à s'asseoir sur le pot à ces moments-là. Repérage impossible? Choisissez des heures un peu régulières : après le petit-déjeuner (la sieste, le goûter...), avant le bain...

Il refuse de s'asseoir ? Donnez-lui un ours en peluche, un jouet... Dites lui que son pot est très joli. Lisez-lui une histoire. Rassurez-le : "Moi aussi quand j'étais petit... C'est comme ça dans toutes les familles".

Il s'assoit mais se relève aussitôt? N'insistez pas. Constatez calmement : "Peut-être que tu n'as pas envie maintenant, c'est tout? Tu verras bien tout à l'heure".

Si votre enfant coopère Manifestez-vous à deux (Papa et Maman) - abondamment votre satisfaction : "Tu as compris, c'est formidable! Tu es grand, je suis fière de toi. Et toi, tu es content ?"

Il semble intrigué par le contenu de son pot? C'est normal : certains enfants sont angoissés à l'idée de déposer dans le pot une partie d'eux-mêmes. Gardez-vous, bien sûr, de vous boucher le nez et d'afficher une mine écoeurée devant lui. Votre enfant penserait que ses besoins vitaux sont sales et dégoûtants. Au contraire, faites-lui comprendre - au moins au début - que "ce n'est ni sale ni dégoûtant, mais absolument nécessaire et naturel pour tout le monde".

Puis, dites-lui : "Allez, maintenant, je le jette avec toi dans les toilettes. C'est là que tu feras tes besoins quand tu sera grand". Enfin, apprenez-lui à tirer la chasse mais sans brusquerie ni précipitation, en le laissant un peu observer; certains enfants sont paniqués par le bruit ou la disparition brutale de leurs selles. Si la chasse est trop haute, faites le monter sur un tabouret. Tirez la chasse, c'est le côté ludique de l'opération, si cela l'amuse, ne l'en privez pas.

Phase 2 : Les couches

Enlevez-les progressivement (le matin, puis après la sieste, puis après le bain...). Enfilez-lui un slip à la place. Mais gardez les couches pour la sieste. Au début, pour les sorites et trajets, pensez aux culottes-couches.

Acceptez les "accidents, même fréquents : 

  • Ne lui dites pas : "Tu as encore fait pipi, tu n'es pas gentil". La propreté n'a rien à voir avec la méchanceté ou la gentillesse. Elle concerne l'évolution, la maturité de votre enfant. Votre enfant n'as pas "méchant" avec vous en faisant pipi dans sa culotte. S'il continue à se mouiller, ce n'est pas pour vous persécuter. Il est simplement en train d'apprendre. Pour l'instant, cet aspect de sa vie n'est pas encore en ordre, c'est tout.
  • A chaque "accident", contentez-vous de commenter simplement : "Tu as fait dans ta culotte, tu as sans doute encore un peu besoin, va terminer sur le pot". Ainsi, vous aidez votre enfant à comprendre que le processus d'apprentissage n'est pas purement et simplement "annulé" par son "accident". Vous lui permettez de reprendre confiance en lui. Les accidents dans la culotte, c'est comme faire les ratures sur la cahier, quand on apprend à écrire. Ce n'est pas parce qu'on en fait qu'il faut recommencer tout l'apprentissage à zéro.

Ne vous énervez surtout pas si cela prend du temps. Interdisez à l'entourage de votre enfant - grand-mère, grand frère, baby-sitter... - tout commentaire désobligeant. Et répétez cette petite phrase aux effets magiques : "Tu sais très bien que ce n'est pas comme ça qu'on fait. Mais tu as le temps, tu y arriveras de toute façon. C'est toi qui décides du moment".

Ne revenez jamais en arrière en remettant des couches à votre enfant. De même, lorsque vous confiez votre enfant à garder, prévenez la personne responsable qu'il est en train de franchir ce cap et qu'il faut l'aider.

Mon enfant refuse de faire ses besoins ailleurs que dans une couche, que faire ?

Cela existe effectivement. Votre enfant a probablement peur de faire ses besoins sur le pot ou les toilettes. Il veut certainement se rassurer. Il fait peut-être encore "un cadeau à sa maman ou à son papa" - faire ses besoins, pour l'enfant petit, a souvent ce sens-là. Ne le grondez pas, ne le forcez pas à aller sur le pot, ne portez pas de jugement de valeur ("c'est bien / c'est mal") sur son attitude. Dites-lui : "Les choses ne sont pas tout à fait en ordre" et rassurez-le : "Tu sais, ce n'est pas dangereux e faire tes besoins dans le pot ou dans les toilettes. Tu le feras quand tu seras prêt". En attendant une évolution, veuillez à traiter l'enfant comme un grand et non polus comme un bébé, ce qui signifie ne plus l'allonger pour mettre sa couche, ni sur une table à langer, ni sur un lit. Fixez-la alors qu'il est debout, le plus rapidement possible. Certains enfants exigent une couche pour prolonger les gestes de maternage, maintenir un contact physique un peu trop proche avec leur parent. N 'oubliez pas que, dès 3 ans, l'enfant traverse une période de grande excitation, appelée "Phase oedipienne" selon la théorie psychanalytique. La situation persiste ? N'hésitez pas à consulter un psychothérapeute pour enfant. Souvent, une à deux séances suffisent pour résoudre ce genre de petits problèmes.

Mon enfant est propre, mais demande qu'on l'essuie. Jusqu'à quand ?

C'est une question personnelle qui dépend beaucoup de la relation de dépendance de l'enfant à sa mère et du désir - plus ou moins conscient- de celle-ci de protéger et de surveiller son enfant. En principe, l'enfant peut s'en charger tout seul vers l'âge de 4 ans environ. Dites-lui : "Je t'ai aidé quand tu était petit; maintenant, tu peux te faire confiance et te débrouiller seul". A vous aussi de faire confiance à votre enfant et d'accepter dans les premiers temps quelques lessives et culottes ou caleçons supplémentaires.

Mon enfant utilise le pot mais rechute, que faire ?

Tout n'est pas perdu pour autant. Interrogez-vous sur les événements récents dans al famille, qui ont pu troubler votre enfant (déménagement, changement d'école, arrivée d'un cadet en perspective, nouvelle nounou...). Formulez éventuellement des hypothèses devant votre enfant : "Peut-être qu'en ce moment tu ne te sens pas très bien parce que je t'ai dit que tu allais avoir un petit frère ? Peut-être que c'est pour cela que tu fais souvent dans ta culotte ? " Puis, dédramatisez et surveillez l'évolution.

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