clitoris sont saillants et très apparents. Il peut même se produire un petit écoulement sanglant et des sécrétions vaginales blanchâtres, glaireuses, lactescentes, plus ou moins collantes.

Chez le garçon, la verge peut être assez volumineuse pour diminuer ensuite, les bourses sont gonflées par une hydrocèle : l'enveloppe qui entoure les testicules et les sépare de la peau des bourses est remplie d'une sérosité qui ne va disparaître qu'en quinze ou vingt jours. Il convient de bien vérifier la présence des testicules dans les bources.

II peut se produire une mammite : la zone des seins est dure, tendue, augmentée de volume, aussi bien chez le garçon que chez la fille; un stade de pins et la peau de la région peut être rosée, inflammatoire. Cette mammite s'accompagne parfois de sécrétion lactée, qualifiée couramment de « lait de sorcière ».

Il ne faut pas presser les seins, ni les bander. Mieux vaut ne rien faire, sinon appliquer des compresses d'eau chaude alcoolisée ou imprégnées d'alcool camphré et des pommades anti-inflammatoires. Cette mammite pourrait s'infecter en cas d'intervention intempestive.

On observe alors une régression en quelques jours des phénomènes, mais il pourra persister, sous le mamelon, un tout petit noyau glandulaire, dur, qui ensuite, dans le cours de l'enfance, surtout chez la petite fille, pourra gonfler de temps à autre.

Tous ces phénomènes, constituant la crise génitale du nouveau-né. sont dus à l'inondation du bébé par des hormones maternelles, dans les jours et les moments qui précèdent la naissance, agissant sur les tissus récepteurs que sont les organes génitaux. Au moment dr la naissance, leur privation brutale est susceptible d'entraîner chez la petite fille un saignement évoquant des règles.                                                                       

Au bout de deux ou trois semaines, au maximum, vous verrez les organes de votre bébé reprendre l'aspect très infantile qu'ils garderont ensuite jusqu'aux alentours de la puberté.