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Outre les cas où elle devra être programmée, une césarienne peut s'avérer indispensable au dernier moment, au cours de l'accouchement même. C'est le cas lorsque la dilatation du col de l'utérus dure très longtemps et que le fœtus risque de souffrir - souffrance que l'on peut déceler par les variations importantes de son rythme cardiaque enregistré par « monitoring ». Cette intervention sera également nécessaire s'il apparaît que la tête du bébé est trop grosse pour franchir le bassin de sa mère (et cela même si le col s'est totalement dilaté et que les contractions sont efficaces). C'est en effet un cas qu'il n'est pas toujours possible de prévoir au dernier mois de la grossesse, malgré les échographies et les radios.
La nécessité d'une césarienne est parfois prévisible dès le 8e ou le 9e mois de la grossesse dans les cas suivants:
Trois techniques d'anesthésie sont possibles pour une césarienne : la péridurale, la rachianesthésie ou l'anesthésie générale. Si l'anesthésie est prévue depuis plusieurs semaines, vous pourrez faire valoir votre préférence, en tenant compte des éventuelles contre-indications décelées lors de la consultation pré-anesthésique.
Lorsque la césarienne s'impose en cours de travail, le type d'anesthésie est fonction de l'urgence à faire naître l'enfant. En cas d'extrême urgence, l'anesthésie générale est obligatoire, même si une péridurale est déjà installée. En effet, les doses d'analgésique administrées dans le cadre d'un accouchement sous péridurale devront être augmentées pour une césarienne, ce qui nécessite un délai d'une dizaine de minutes. Lorsque l'urgence n'est pas vitale, on vous propose la péridurale ou la rachianesthésie.
Sous anesthésie générale, la césarienne est réalisée au bloc opératoire. Lorsqu'elle est pratiquée sous péridurale, la mère reste consciente, mais elle ne voit pas le champ opératoire, caché derrière un drap placé à la verticale au-dessus de sa poitrine. Il est parfois admis que le père (ou la personne qui accompagne la mère) reste auprès d'elle s'il le désire , tandis qu'il n'est pas autorisé à pénétrer avec elle en cas d'anesthésie générale.
Le pubis est préalablement rasé et une sonde urinaire mise en place afin de vider complètement la vessie. Le plus souvent, le chirurgien pratique une incision horizontale de la peau, au-dessus du pubis où une cicatrice pourra être aisément dissimulée. En cas d'extrême urgence, il fait une incision verticale afin d'extraire plus rapidement l'enfant. S'il existe déjà une cicatrice, la nouvelle incision sera faite au même endroit. Il incise ensuite le tissu sous-cutané, puis la gaine des muscles de la paroi abdominale. Il ouvre la membrane qui tapisse l'ensemble de l'abdomen (le péritoine), décolle la vessie et la déplace légèrement vers le bas afin d'avoir accès à la partie inférieure de l'utérus (la plus fine et la plus solide en même temps) qu'il peut à son tour ouvrir. L'enfant est alors extrait de l'utérus. Cette opération dure en moyenne une dizaine de minutes. Si l'enfant ne nécessite pas de soins immédiats particuliers, la mère pourra le prendre à ses côtés quelques instants.
Le reste de l'intervention consiste à retirer le placenta, à refermer chacun des tissus ouverts et à recoudre la peau à l'aide d'un fil ou d'agrafes. Cette partie de l'opération dure environ trois quarts d'heure.
Vous pourrez ressentir des douleurs à l'endroit de l'incision pendant quatre ou cinq jours. Le drain, placé entre les muscles abdominaux pour éviter la formation d'un hématome, sera retiré deux ou trois jours après l'intervention et les fils (ou les agrafes), quelque six à dix jours plus tard.
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